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Delta Survival School : L’appel de la forêt

Seriez-vous capable de vous en sortir seul dans la jungle ? Cet ex-soldat d'élite a fondé une école de survie dans laquelle il partage ses connaissances aux adultes et aux enfants.
Quand on le croise, on se doute qu’il ne travaille pas dans les bureaux d’une banque. Avec son physique visiblement surentraîné, sa barbe noire et son pantalon de treillis militaire, Zurab Tskitishvili est de ceux qui sont plus à l’aise dans l’action que dans la parole. Cet ex-soldat des forces spéciales géorgiennes, son pays natal, a acquis son expérience dans diverses agences privées et gouvernementales ainsi que sur le terrain durant les combats en Irak et au Kosovo, pour lesquels il a reçu la médaille de l’OTAN. Explication de la Delta Survival School.
Son métier aujourd’hui se concentre sur le partage de ses connaissances techniques et d’expériences de formation à la survie en milieu sauvage et en environnement hostile. C’est la raison pour laquelle il a fondé sa propre école, la Delta Survival School. Son public ? Les civils et les forces de l’ordre au Luxembourg et à l’étranger, les entreprises et les personnels militaires en service actif.
« Outre les informations et les connaissances précieuses que nos étudiants acquièrent pendant les cours, l’objectif principal de l’école est d’aider à développer la confiance en soi et la résilience des individus, et à anticiper leurs peurs, qu’ils soient professionnels, adultes, jeunes ou enfants. »

Parce qu’il est aussi un papa, Zurab a également souhaité ouvrir son école aux familles et aux enfants, et leur proposer des activités de plein air pour créer ou améliorer le lien entre les membres de la famille. Au programme : apprentissage de la psychologie de la survie, construction d’un abri, faire du feu, identifier les pistes d’animaux et poser des pièges, dépecer et éviscérer, naviguer naturellement, trouver et purifier l’eau, pratiquer les premiers secours, etc. Bref, de quoi réveiller votre instinct primitif !

Premium : Où as-tu appris les techniques de survie et de combat ?   
Zurab Tskitishvili : J’étais militaire dans les forces spéciales en Géorgie, et la survie fait partie de notre apprentissage. J’ai tant aimé être en connexion avec la nature que j’ai continué à développer mes compétences dans ce domaine. Ma vie privée m’a conduit ensuite au Luxembourg.
 
Premium : Quel a été le moment le plus dur ?
Z. T. : Il n’y a pas de journée facile, il faut toujours être concentré, il faut s’entraîner constamment pour être prêt dans n’importe quelle situation.
 
Premium : Qu’est ce qui t’a donné l’idée de créer la Delta Survival School ?
Z. T. : En fait, ce que j’aime, c’est partager mes connaissances. Adolescent, j’étais militaire, et j’ai grandi et développé ma personnalité à l’intérieur de l’armée. Je voulais rester dans ce que je savais faire le mieux. J’ai créé cette école pour apprendre aux adultes et aux enfants les techniques de survie et les reconnecter avec la nature. 
 
Premium : Quel accueil ton projet a-t-il reçu auprès des parents ?
Z. T. : Ils ont trouvé que c’était une super idée, car parfois ils perdent le lien avec leurs enfants à cause du manque de temps ; ils ne font que se croiser. Ce projet leur permet de travailler en équipe avec leurs enfants, renforce le lien familial.
 
Premium : Quel est le meilleur moment que tu as vécu avec les enfants ?
Z. T. : Il n’y a que des bons moments avec eux, ils ont soif d’apprendre et sont remplis d’énergies. Je suis à l’aise avec eux parce qu’ils sont réceptifs, ils ont soif d’apprendre et absorbent rapidement les informations, contrairement aux adultes qui restent dans leur zone de confort.
 
Premium : Quels conseils peux-tu donner à quelqu’un qui se retrouve perdu dans un endroit hostile ?
Z. T. : La première chose, c’est de s’asseoir, d’arrêter de paniquer, respirer et réfléchir à ce qu’il faut faire. Car lorsqu’on est dans un endroit hostile, la première réaction qu’on ressent c’est le stress de ne pas savoir comment s’en sortir. Si on n’arrive pas à le gérer, ça peut être contre productif.  
 
Premium : Tu proposes également des team buildings aux entreprises. Tu peux nous en dire plus?
Z. T. : J’ai observé que la plupart des entreprises organisent des teams buildings avec des dîners, des tournois de foot, des escapes games… C’est bien, ça développe l’amitié, mais ça ne développe pas l’esprit d’équipe ni l’efficacité dans l’entreprise. Parce qu’être ensemble c’est cool, jouer c’est cool, mais si on ne les place pas dans des conditions de stress où ils doivent travailler en équipe pour gérer leurs émotions et effectuer des missions, ils n’apprennent rien. Quand j’étais militaire, j’avais des coéquipiers que je n’aimais pas du tout,  mais j’étais prêt à mourir pour eux ! Parce qu’on développait tous les jours notre team building. Ce que je propose aux entreprises, ce sont de vrais bootcamps.
 

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