

Cet Open s’achève donc avec la consécration d’une équipe mythique, d’une jument fabuleuse nommée Peregrino La Banda « Bandita » et de Juan-Martin Zubia désigné MVP, sacré meilleur homme du match…
Avant de revenir sur les détails de cette finale, il convient de saluer le travail du club, et notamment de son directeur et capitaine des jeux, Philippe Perrier : grâce à eux, l’Open de France Engel & Völkers fait désormais résolument partie des trois plus grands tournois d’Europe, preuve en sont le nombre d’équipes engagées (16) et de joueurs du Top 40 mondial (11) au sein de ces formations toutes unanimes pour apprécier la qualité de l’organisation, de l’accueil et des terrains.
Celui de la finale, « l’Honneur 1 » a donc permis, devant 2 000 spectateurs, un nombre record, d’offrir un grand match que Talandracas a immédiatement pris en main sans vraiment se laisser inquiéter par Los Dragones qui semblaient aujourd’hui un peu tétanisés par l’enjeu. Jamais l’équipe de Chantilly n’a eu l’occasion d’inquiéter celle de Deauville qui s’est tout de suite détachée au score jusqu’à avoir sept goals d’avance à la fin de la dernière période. La clé de cette domination : l’entente incroyable entre les deux jeunes argentins de Talandracas, Rufino Bensadon (4 goals) et Juan Martin Zubia (6 goals dont un incroyable golaso à plus de 80 mètres à droite des buts) et nommé meilleur homme du match. Le jeune Argentin, qui fait partie de cette exceptionnelle génération montante en son pays, découvrait cet Open de France Engel & Völkers pour la première fois : « C’est un tournoi formidable, très compétitif. Chaque match se gagnait par un ou deux goals de différence… même si ce n’a pas été pas le cas aujourd’hui, je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais c’est vraiment un tournoi de très haut niveau ».
Talandracas au palmarès de l’Open de France, c’est une très belle nouvelle ligne qui s’écrit dans l’histoire de ce tournoi de plus en plus prestigieux. Talandracas est en effet l’équipe française qui détient le plus beau palmarès, six Coupes d’Or à Deauville, une Queen’s Cup à Windsor et désormais un deuxième Open de France.



