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CHRIS HEMSWORTH : UN ACTEUR DU TONNERRE

Toujours en pleine forme, Chris Hemsworth sera bientôt à l'affiche de plusieurs films, dont le prochain Thor, la franchise à succès qui envoie du lourd. L'australien bodybuildé de 39 ans a répondu à nos questions, entre une séance de muscu et un déjeuner protéiné.

« Rester en forme ? » s'interroge Chris Hemsworth... « Ce n'est pas si difficile ».

Le sourire ironique qu’il affiche décrit parfaitement les routines physiques et mentales que l’acteur australien de 39 ans doit effectivement suivre pour toujours être au sommet de sa forme. Mais il est le premier à admettre que combiner les efforts et l’énergie nécessaires pour subvenir aux besoins de sa petite famille n’est pas une mince affaire. On aime Chris Hemsworth, c’est l’une des plus grandes stars d’Hollywood – quelqu’un qui a travaillé dur pour atteindre les objectifs qu’il a maintenant atteints. 

L’acteur australien est apparu à l’écran avec la série australienne Home and Away en 2004, puis dans Star Trek et A Perfect Getaway, ce qui lui a permis d’incarner le héros de Marvel, Thor. Un rôle qui combine l’héritage des comics avec des effets spéciaux incroyables et, bien sûr, le besoin de se transformer physiquement comme il ne l’avait jamais fait auparavant. Hemsworth a dû accepter que son statut de star s’élève d’un cran. Les suites et spin-offs à succès sont arrivés, tandis que d’autres rôles principaux dans des films à gros budget comme Rush, Snow White and the Huntsman, In the Heart of the Sea et Men in Black : International ont permis à l’acteur de devenir une icône du cinéma. 

Aujourd’hui, Chris Hemsworth se dirige vers une nouvelle ère de satisfaction professionnelle et personnelle. Au cours de l’année à venir, il s’associera à une série de projets modestes : la suite du film d’action Extraction avec son personnage de Tyler Rake, sorti en 2020, et Furiosa, une préquelle de Mad Max: Fury Road. Et même si l’on tient compte de la grande préparation qu’exige le retour de Thor en 2026 dans Avengers : Secret Wars, l’acteur garde un emploi du temps relativement libre. Il le met à profit avec des rôles de producteur exécutif de plus en plus nombreux – en 2022, avec Thor : Love and Thunder, Spiderhead et Interceptor – son évolution dans la chaîne de l’industrie cinématographique montre qu’il est du genre à ne pas se tromper.

Mes camarades se moquaient de moi quand j'étais adolescent. Chaque semaine, j'avais un objectif différent. « Je vais être médecin ! » Puis la semaine suivante : « Je vais être boxeur ! » Si je regarde en arrière, quel était le point commun ? Je ne sais pas, mais je savais que j'allais aller de l'avant

PREMIUM : En ce qui concerne Thor, vous avez dit dans le passé que vous attendiez avec impatience la fin de votre contrat, pour explorer et vous diversifier davantage. Qu’est-ce qui a changé ?

Chris Hemsworth : Oui, j’ai dit ça quand il me restait encore quelques films à faire, mais je ne ressens plus ça à présent. Je ne sais pas, c’était peut-être l’effet « l’herbe est plus verte ailleurs ». À l’époque, je me sentais un peu à l’étroit, je n’avais pas nécessairement la liberté de bouger autant que je le voulais. Pour la plupart des gens, c’est ce qu’on appelle un travail, il faut s’y faire. Particulièrement après le tournage de Thor : Love and ThunderÀ présent je me sens revigoré, j’ai à nouveau ce zest d’enthousiasme et d’excitation pour me dire : « OK, c’est quoi la suite ? ».

PREMIUM : Vous serez donc dans le prochain Thor ?

C.H. : J’ai toujours eu envie d’en faire plus, et je ne l’ai jamais caché. Pour moi, il y a toujours autant d’intérêt que le premier jour où j’ai endossé le rôle, et la raison principale est que je ressens une réelle évolution du personnage. Je suis ému par son parcours; nous sommes incroyablement liés. 

PREMIUM : L’industrie vous a appelé le nouveau Harrison Ford… est-ce un compliment ?

C.H. : Je ne sais pas s’ils parlent de son style d’acteur, de son parcours professionnel ou autre. On me l’a dit plusieurs fois quand j’ai joué dans Star Trek, juste à cause de ses débuts dans Star Wars, et ensuite il a été pris plus au sérieux lorsqu’il a fait Witness, les gens l’ont regardé différemment. C’est un énorme compliment.  

PREMIUM : Vous a-t-on déjà refusé un rôle à cause de votre physique ?

C.H. : Oui peut-être, je veux dire que parfois on m’a dit : « Nous n’aurions pas cru que vous puissiez jouer ce genre de rôle », alors il faut travailler un peu plus dur pour le prouver. 

PREMIUM : Est-ce un fléau ou une bénédiction ?

C. H. : Si ça m’a aidé d’une manière ou d’une autre, je n’ai pas à m’en plaindre. Il y avait un certain look qui convenait à Thor, et comme j’étais grand, blond et musclé, ça a bien marché. On prend ce que nous donne la vie !

PREMIUM : Vous arrive-t-il de haïr les exigences physiques que réclament vos entraînements ?   

C. H. : Non, j’aime ça et j’aime ce que je ressens après l’entraînement, la libération d’endorphines me donne l’impression de déborder d’énergie. Mais oui, parfois, quand c’est la fin de la journée ou tôt le matin, c’est la dernière chose que j’ai envie de faire. Mais comme je l’ai dit, j’aime me rappeler comme je me sens bien après.

PREMIUM : Quel est le meilleur conseil que vous puissiez donner à quelqu’un qui cherche à développer sa force musculaire ?   

C. H. : L’engagement et le dévouement sont les meilleurs compagnons. Vous n’arriverez à rien si vous ne vous investissez pas pleinement dans le processus de ce que vous faites, et pour cela, vous devez être déterminé. Rien ne doit se mettre en travers de votre objectif, et celui-ci doit être clair et répété chaque jour. Vous devez toujours vous en rappeler et évaluer où vous en êtes. Au-delà de ça, la construction musculaire a toujours été pour moi une question de protéines, de surplus calorique, de beaucoup d’eau et de repos. Ensuite, il y a le cycle pendant l’effort – une bonne respiration, des intervalles de repos plus courts. C’est un processus évolutif et vous savez où vous en êtes à tout moment, mais vous devez toujours pousser pour atteindre le niveau suivant. Personnellement, je ne quitterais jamais la salle de sport en ayant fait moins que la fois précédente, à moins qu’il ne s’agisse d’une séance spécifique de récupération ou que je souffre d’une blessure.

PREMIUM : Dans les films d’action que vous avez tournés depuis, comment avez-vous adapté ou ajusté votre préparation ?   

C.H. : Avec le temps, je fais moins de poids et d’entraînement et je m’intéresse davantage aux mouvements fonctionnels. En termes de régime alimentaire, j’ai un peu réduit les protéines par rapport au premier film Thor où mon alimentation était axée sur les protéines animales – autant que je pouvais en ingérer. Lorsque je devais perdre du poids pour d’autres films, c’était vraiment difficile. J’ai fait le constat que je n’aurai pas besoin de manger autant pour le prochain Thor, je diminuerai les portions.

PREMIUM : Vous êtes concentré sur votre carrière et vos ambitions aujourd’hui, est-ce que ça a toujours été le cas ? 

C.H. : Mes camarades se moquaient de moi quand j’étais adolescent. Chaque semaine, j’avais un objectif différent. « Je vais être médecin ! » Puis la semaine suivante : « Je vais être boxeur ! » Si je regarde en arrière, quel était le point commun ? Je ne sais pas, mais je savais que j’allais aller de l’avant.

PREMIUM : Votre lien avec vos frères a toujours été incroyablement fort, n’est-ce pas ? 

C.H. : Mes frères et moi veillons les uns sur les autres. J’ai toujours fait en sorte de pouvoir passer du temps avec eux ou que ce soit dans le monde. J’ai aussi eu beaucoup de chance d’avoir un grand frère comme Luke, il m’a porté sur ses épaules lorsque je débutais dans le métier. Il m’a énormément aidé au fil des ans et, sans son aide, je doute que j’aurais réussi autant que je l’ai fait. Cela aide d’avoir quelqu’un comme lui qui vous explique les ficelles du métier. Et maintenant, plusieurs années plus tard, c’est à mon tour d’aider mon petit frère Liam à faire son chemin à Hollywood.

PREMIUM : Vous parlez souvent de l’importance de votre femme Elsa Pataky et du fait qu’elle a sacrifié sa propre carrière d’actrice pour s’occuper de vos enfants et vous laisser travailler.  

C.H. : Je n’aurais pas pu faire tout cela sans son soutien. Elle m’a tellement donné que je ne peux pas exprimer à quel point je lui suis reconnaissant. C’est elle qui a mis son propre travail de côté pour que je puisse poursuivre mon rêve fou de faire tous ces films incroyables. J’ai beaucoup de chance de l’avoir dans ma vie, et je veux faire tout ce que je peux pour être à ses côtés.

PREMIUM : Y a-t-il une grande différence entre la culture espagnole de votre femme et votre culture australienne ?

C.H. : Pas tant que ça, je ne pense pas. Une grande similitude entre nous est que nous avons tous les deux de grandes familles qui aiment faire la fête le soir. Tout le monde est très bruyant, et tout le monde se sent très proche. Nous rions tellement ensemble, c’est vraiment beau. Je pense que le fait qu’il n’y ait pas vraiment de grand écart entre nos cultures et nos façons de voir les choses est l’une des raisons pour lesquelles nous nous entendons si bien ensemble.

PREMIUM : Vous passez tellement de temps à travailler loin de chez vous, aux États-Unis et en Europe, est-ce déprimant ?

C.H. : Je déteste être loin d’eux. C’est le problème de vivre à l’autre bout du monde, il faut toujours une journée entière pour y retourner. Ma femme et mes enfants, c’est avec eux que je veux passer du temps, et je le ferais si j’avais le choix, mais je dois travailler. J’ai un temps imparti et je dois subvenir aux besoins de ma famille du mieux que je peux. Les voyages en sont une grande partie et c’est la dure réalité.

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