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RACEBALL : FROM SPA TO MONACO

Après l'historique 'Gumball' et le plus récent 'Modball', voici le Raceball, la première édition d'un rallye de supercars qui est parti de Spa-Francorchamps pour s'achever à Monaco. Premium à suivi l'aventure d'un équipage de ce road-trip fou de trois jours...
Le 15 août à midi, 56 voitures attendent le départ officiel du rally. (Photo : Diane Sellier)
Premium avec l’équipe de la Ferrari 488 GTB, Patrick et son épouse (Photo : Diane Sellier)
(Instagram : @officialpgalux). Sponsorisé par Hublot et la joaillerie Windeshausen.

Dès qu’on a entendu parler de ce nouveau rallye pour propriétaires de belles mécaniques, on s’est dit qu’il ne fallait pas rater l’occasion d’aller voir de l’intérieur à quoi ressemble ce type d’événement. C’est Daphné, notre ambassadrice honoraire, qui a fait le boulot. Par chance, l’un de ses amis s’était inscrit à ce road trip spectaculaire. Nous avons donc suivi le périple de Patrick et sa Ferrari 488 GTB de Spa à Monaco. Durant trois jours, du 15 au 18 août, le bolide rouge et les 56 autres voitures participantes ont traversé les villes de Nurbürgring, Stuttgart, Triest, pour finir leur périple dans la Principauté. Pascal, le jeune créateur de ce rallye, s’est lancé dans l’aventure car il ne retrouvait pas certaines valeurs dans les autres évènements du même type. C’est pourquoi même les possesseurs de bolides de marques un peu plus ‘modestes’ ont pu participer. C’est ainsi qu’on a pu voir une Mégane RS ou une golf GTI rouler au côté d’une Lamborghini. Pascal explique : « On a voulu que les icônes de chaque constructeur automobile soient présentes » pour montrer que ce genre de rallye n’est pas exclusivement réservé à une gente et reste accessible. Côté réglementation, ce n’est pas parce que vous en avez sous le capot que vous pouvez enfreindre les limitations de vitesse. Par le passé, des candidats de certains rallyes se sont fait flasher à 265 km/h, il est bien évident que ce genre de comportement n’est pas celui recherché par l’organisateur. Du coup, il est indispensable d’obtenir les accords de chaque pays traversé, pour éviter que les équipages ne se fassent contrôler tous les 100 kilomètres par les autorités, comme le précise Pascal. « Globalement, l’accueil réservé est plutôt bon, surtout durant cette période post-covid ou les stations-services sont ravies de voir arriver une soixantaine de bolides faire le plein à la pompe pour des milliers d’euros ». Quand à Patrick, notre propriétaire de Ferrari, il est enthousiaste et unanime, il reviendra l’année prochaine, tant l’aventure était belle. Entretien…


PREMIUM : Patrick, qu’est-ce qui t’a motivé à t’inscrire à cette première édition du Raceball Rally ?
Patrick : Je suis un passionné d’automobile et de tout ce qui permet de partager cette passion. Je participe depuis 2016 aux sorties et aux différents rallyes, et lorsque j’ai rencontré les jeunes organisateurs de cet événement, j’ai pensé que ce serait une belle aventure de partir de Belgique jusqu’à Monaco avec de belles escales : Stuttgart, Nürburgring et une partie du Col de Turin.

PREMIUM : Nous savons que tu as plusieurs Ferrari, qu’est-ce qui a déterminé le choix du modèle dans cette épreuve ?
Patrick : Ma Pista est beaucoup plus brutale et violente que ma 488GTB, c’est pourquoi j’ai choisi cette dernière qui est plus confortable sur un long trajet. Et comme je suis accompagné de Madame, je veux aussi penser à son confort, c’est important.

PREMIUM : D’ailleurs, est-il préférable de faire ce type de rallye seul ou en couple ?
Patrick : Je pense qu’on peut le faire en couple car ma compagne adore la vitesse et s’intéresse à cet univers automobile, elle roule également une grosse voiture ! Il y a un réel partage de passions entre nous, c’est beaucoup plus gai de rouler à deux. Et les soirs, il y a des activités prévues entre amis, en bande, comme par exemple au Jimmy’z à Monaco.

PREMIUM : Est-ce que tu connais déjà d’autres participants ?
Patrick : J’ai attiré pas mal de monde sur ce rallye, des gens que j’ai rencontrés lors d’autres sorties et qui par le partage de cette passion sont devenus des amis proches.

PREMIUM : Que penses-tu du fait que les organisateurs aient laissé s’inscrire des équipages avec des véhicules plus modestes ?
Patrick : C’est bien mais quand je vois des véhicules non homologués boostés à près de 1000 CV, je me pose la question de la sécurité, d’un freinage adapté par exemple (Ndlr : des Golf GTI sont engagées dans l’épreuve). Pour ma part j’ai pris des cours de pilotage, mais est-ce que ces gens sont conscients de la puissance qu’ils ont dans leur voiture ? C’est bien d’avoir démocratisé ce rallye mais il faudra juger du bilan à la fin.

PREMIUM : Y a-t-il une forme d’excitation, de compétition, ou bien est-ce du grand tourisme ?
Patrick : Non, non, non, c’est de la promenade, du partage, personne ne veut arriver premier. En Hollande, j’ai fait le Streetgasm, avec plus de 300 participants, nous étions un groupe de 6/7 à l’intérieur et durant tout le rallye nous avons respecté les limitations. En revanche, il y a toujours des exceptions, durant l’épreuve je me suis fait doublé par une voiture où le conducteur avait vraiment le pied lourd.

PREMIUM : Que retiens-on de ce genre de rallye ? Les gens qui vous acclament lorsque vous arrivez à une étape ? Est-ce que c’est gratifiant de montrer votre bolide ?
Patrick : Non, ce qui est gratifiant c’est de faire partager ma passion, c’est pourquoi j’organise beaucoup de concours où je fais participer des jeunes qui n’ont pas la chance de pouvoir faire un rallye. Le dernier en date permettait de gagner une visite chez Ferrari à Maranello, mais malheureusement personne n’a gagné !

PREMIUM : Est-ce que c’est difficile de rouler un bolide dans ce genre de rally ?
Patrick : Au Raceball, il y avait très peu d’étapes, tu roule jusqu’à 700 voir 900 kilomètres par jour. Du fait du contexte sanitaire il était difficile d’organiser des pauses avec 56 voitures. C’est d’ailleurs le point qui sera corrigé dans la prochaine édition. Du coup c’était assez fatiguant, l’un de mes amis s’est même arrêté 5 heures pour dormir sur une aire d’autoroute. Moi-même je n’ai pas pu faire le Col de Turin à cause de la fatigue.

PREMIUM : Comment jugez-vous l’organisation de cette première édition ?
Patrick : Je les félicitent ! Très bonne organisation, avec des hôtels de qualité à chaque étapes, surtout à Trieste, c’était un hôtel magnifique, il y avait même un service voiturier pour nous aider à nous garer. J’avoue que par rapport à l’investissement, le prix de la participation est très faible (Ndlr : 500 euros/personne). Si je vais à Knokke deux jours ça me coûte le double (Rires) ! En raison du Covid nous sommes restés entre amis et connaissances, avec les Ferraristes de mon groupe qui ont étés également ravis de l’organisation.

Je voudrais finir en remerciant mes sponsors, la Joaillerie Windeshausen et les montres Hublot, qui vont me suivrent sur tous mes rallyes, ainsi que le magazine Premium notre partenaire média.

56 Bolides au départ, ça impressionne ! (Photo : @ddtphotography)
On n’a pas choisi la moins belle à sponsoriser. la Ferrari 488 GTB d’Officialpgalux. (Photo : @ddtphotography)
La Mercedes AMG GT Pro ‘Hulk’ de Soul (@Soul_acr) et la Nissan GTR surgonflée ‘Deadpool’ de Pividi (@Pividi GTR DEADPOOL)
(Photo : @ddtphotography)

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